La cathédrale et son bestiaire


"Au temps où nous habitions Reims, dans notre appartement de la place Royale, dès que je me levais – presque chaque nuit –, mon premier regard était pour la cathédrale. Une manière de vérifier qu’elle était là, présence rassurante dans la nuit éclairée, vaste navire échoué sur les quais d’une ville endormie.(...)

Je l’ai observée des dizaines de fois chaque jour. J’assemblais des lignes de fuites, j’ouvrais des perspectives, je composais des images virtuelles à l’aide des angles et des différents plans offerts par l’architecture et les ciels du soir."
Gérard Rondeau, février 2011